Un semi-rigide heurte un rocher : trois jeunes hommes blessés à Fréhel
L’accident s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi 16-17 août 2020, à droite de la plage des Sables-d’Or (22). L’un des trois occupants du bateau a été sérieusement touché au visage.
Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 3 h, les sapeurs-pompiers d’Erquy ont reçu un appel téléphonique d’un jeune homme dont le bateau, un semi-rigide, venait de percuter un caillou, près du Rocher Bénard, à Fréhel (22). Les trois jeunes à bord de l’embarcation, âgés de 18 à 21 ans, sont blessés. Des pompiers venus des centres de secours d’Erquy, de la côte d’Émeraude, de Pléneuf-Val-André et d’Hénanbihen sont mobilisés.
La station SNSM d’Erquy est aussitôt contactée. Six personnes, dont un sauveteur médecin, se rendent sur les lieux avec la vedette. La mer est plutôt calme, la nuit noire. Le bateau est repéré près du rocher, à quelques encablures du petit port de mouillage des Sables-d’Or-les-Pins, situé à droite de la plage principale.
Faible visibilité et vitesse excessive évoquées
Avec le choc, l’un des trois occupants a été projeté à l’eau. Il est blessé sérieusement au visage. Les deux autres présentent également plusieurs plaies faciales. Tous trois sont pris en charge par les secouristes et amenés au port d’Erquy. Trois ambulances des pompiers les attendent. Les jeunes, non domiciliés dans la région mais navigant à bord d’une embarcation immatriculée à Erquy, sont transportés au centre hospitalier de Saint-Brieuc.
Pour l’heure, les raisons de l’accident n’ont pu être déterminées. Selon Jean Rouxel, président de la Société nationale de sauvetage en mer d’Erquy, « la faible visibilité et la vitesse » pourraient expliquer les faits. « C’est un endroit où l’on intervient rarement », précise-t-il.
L’activité de la SNSM en nette hausse
Depuis le mois de juin, les interventions de la SNSM réginéenne sont en nette hausse. Elles concernent notamment les isolements de baigneurs ou promeneurs sur les rochers et les accidents de kite-surf.
« Par rapport à l’an dernier, on comptabilise 11 interventions de plus depuis le début de l’année. En sachant qu’avec le confinement, il n’y a pas eu de navigation pendant plus de deux mois, on n’est pas sorti. Ça s’explique en partie par une belle météo et une forte fréquentation du littoral depuis trois mois ».